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Projection du documentaire Guet-Apens · Mediapart

Projection du documentaire Guet-Apens · Mediapart
Le 17 mai c’est la journée de la lutte contre l’homophobie et nous avons l’honneu de projeter le documentaire « GUET-APENS. Des crimes invisibles » réalisé par Sarah Brethes, Mathieu Magnaudeix et David Perrotin pour Mediapart.
L’événement à l’initiative de notre queen Minima Gesté sera hosté par elle. On commencera la soirée avec Matthieu Foucher qui prendra la parole pour se pencher sur le sujet et qui a participé au documentaire. Puis, vous aurez bien évidemment une performance de Minima Gesté avant de poursuivre avec deux Dj sets de Tony 2 Soirée (https://www.instagram.com/tony2soiree/) et Aubry (https://www.instagram.com/aubrywan/).
Les mots de Mediapart : Fruit d’une enquête de plusieurs mois, ce film documentaire révèle l’ampleur d’un phénomène qu’on pouvait croire disparu: les pièges, parfois mortels, qui ciblent des homosexuels sur des applications ou des lieux de rencontre. Dix ans après la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe, et à l’approche de la journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies le 17 mai, il démontre la persistance de l’homophobie en France. Il interroge aussi la façon dont la police et la justice répondent à ses agressions.
Frapper des homosexuels pour les voler ou les humilier. Et, parfois, les tuer. Ces violences, ces crimes, existent encore dans la France de 2023. Pendant des mois, Sarah Brethes, Mathieu Magnaudeix et David Perrotin, journalistes à MEDIAPART, se sont plongés dans des dossiers judiciaires, ont rencontré́ des victimes de ces pièges, mais ont aussi interrogé́ leurs agresseurs, qui témoignent d’une homophobie viscérale ancrée dans la société. Ces agressions, ces crimes restent souvent invisibles parce qu’ils sont souvent traités comme des faits divers, mais aussi parce que les victimes ne portent pas plainte, très souvent par honte.
Il n’existe aucune statistique sur ces violences. En compilant la presse et les archives des associations LGBTQI+, les co-réalisateurs ont comptabilisé au moins 300 victimes de guet- apens homophobes depuis cinq ans, en très grande majorité des hommes gays ou bixexuels. Une victime par semaine.
Le film questionne aussi le rôle des institutions, police et justice, dans la lutte contre l’homophobie. Dans un pays où l’homosexualité a été dépénalisée en 1982, comment la police accueille-t-elle les victimes de ces pièges ? La circonstance aggravante d’homophobie, entrée dans le code pénal en 2004, est-elle bien appréhendée par les magistrats ? Pourquoi la justice n’a-t-elle prononcé que 11 condamnations pour guet-apens homophobes ces quatre dernières années ?
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